À la peur
La peur, si elle peut se comprendre lorsque nous nous retrouvons face à un danger pour notre vie, relève, dans l’immense majorité des cas, d’un dysfonctionnement de notre pensée et d’un manque cruel de confiance en nous, lorsqu’il s’agit d’avoir peur de tout et même peur de son ombre.
En réalité, vous ne risquez rien, si vous voulez croire dans votre force et tous vos talents.
Au doute
S’il peut être utile, voire indispensable, de se poser des questions, et particulièrement les bonnes questions, douter de tout, et notamment de soi-même et de ses capacités à connaitre le bonheur et le succès, relève encore une fois d’un dysfonctionnement de notre pensée. Comprenez que le doute engendre la peur, qui, elle-même, engendre le doute, dans un cercle vicieux infernal dont nous ne sortons jamais. Apprendre à croire en soi est une nécessité absolue, autant qu’est une nécessité absolue de se détacher du regard et du jugement de l’autre, qui doute souvent bien plus de lui-même qu’il ne doute de vous, et ce, pour son plus grand malheur.
Aux souvenirs du passé
Sauriez-vous comprendre qu’à l’instant même où j’écrivais ces mots, ils appartenaient déjà au passé, et que si j’avais décidé de les réécrire je n’aurais d’aucune manière su les réécrire de la même manière. Le passé fait partie de notre vie, mais il n’est pas notre vie. Notre vie ne peut se conjuguer qu’au présent, dans une forme de fulgurance qui relève de notre état d’esprit à cet instant précis. Inscrire sa vie dans le souvenir du passé empêche toute action véritable, car le passé n’existe plus !
À la tristesse et la douleur
La peine et la douleur font partie de la vie.
Perdre ses parents, son enfant ; se séparer de son amoureux ou de son amoureuse, créent souvent, pour la plupart d’entre nous, de très importantas traumatismes. Mais ces traumatismes peuvent et doivent être dépassés. Si nous perdons la présence de l’autre qui n’est plus auprès de nous, l’amour, dans nos cœurs, reste, lui, immortel. Ne cherchez pas à comprendre là où il n’y a rien à comprendre. La vie et la mort resteront pour encore très longtemps un immense mystère. La destinée de chacun - dans la mesure où nous ne choisissons pas nos parents, pas plus que nous ne choisissons notre famille ni non plus le pays ou le continent où l'on nait, comme l'a magnifiquement chanté Maxime Le Forestier - fait, elle aussi, partie de cet immense mystère.
Oui! Lorsque la douleur nous touche, nous pouvons nous effondrer, mais nous pouvons aussi réagir et agir sur notre destin, par le pouvoir de notre pensée, notre force et notre volonté.
Ainsi, devient-il possible de trouver l’apaisement et le bonheur, si nous le désirons vraiment, en même temps que d’aider les autres à dépasser leurs propres souffrances après nous être aidés nous-mêmes, en leur délivrant les fruits de notre réflexion, de notre expérience et de tous nos succès.
À toutes mes guerres
Dans la logique de guerre qui est la nôtre - dans ce monde qui ne raisonne qu’en terme de guerre économique, de guerre pour les territoires, de guerre scientifique, médiatique, ou encore de guerre pour ou contre les religions - il est sans aucun doute une guerre de trop que nous ne cessons de mener à titre individuel, et dont nous n’avons que trop peu conscience : la guerre que nous menons contre nous-mêmes.
Mener la guerre contre soi-même - qui équivaut à se remettre sans cesse en question, faute de n’avoir pas effectué le travail indispensable qui consiste à savoir qui l’on est vraiment - ne peut aboutir, à terme, qu’à livrer une guerre contre les autres que l’on considère comme nos adversaires, voire même comme les seuls et uniques responsables de notre mal être.
Faire la paix avec vous-même permettra de vous construire et d’agir pour votre vie. Vous faire la guerre ne saurait que vous détruire, et avec vous, la société tout entière qui a tant besoin d’apaisement si elle veut pouvoir se développer harmonieusement.
À la défaite
Croire dans sa défaite ou sa victoire relève d'un état d’esprit. Lorsque nous doutons de nous, nous ne faisons, en réalité, rien d’autre que le lit de la défaite, qui sait si bien se nourrir de toutes nos faiblesses et de tous nos renoncements.
Là encore, nous pouvons dire stop, mais pour cela, encore faudrait-il avoir pris conscience de l’état d’esprit qui est le nôtre et s’interroger sur nous-mêmes.